Mise en commun des partenaires pour la recherche de solutions en vue d’obtenir une meilleure cohabitation faune-agriculture dans le littoral du lac Saint-Pierre. L’idée est de bonifier les projets en cours et le travail amorcée en outillant les partenaires avec une meilleure connaissance de la portion faunique dans le littoral du Lac Saint-Pierre.

Ce comité permet la concertation et l’entraide entre les partenaires. Il organise 3 à 4 rencontres annuelles afin de contribuer à améliorer significativement la qualité de l’environnement du territoire de la MRC Nicolet-Yamaska.

La présence de berce du Caucase a été observée à l’été 2019 le long d’un petit tributaire de la rivière Bulstrode et à proximité de champs cultivés, dans la municipalité de Saint-Norbert-d’Arthabaska. Basés sur les expériences menées en Chaudière-Appalaches, des interventions terrain visant le contrôle de cette population ont été entreprises à la fin de l’été 2019 afin notamment de limiter la dissémination des semences et la propagation des plants. Ce projet a permis de développer l’expertise régionale du Centre-du-Québec en matière de contrôle des plantes envahissantes en milieu agricole et a permis aussi de diffuser de l’information permettant de mieux sensibiliser les producteurs, les citoyens urbains et ruraux, et les intervenants à cette problématique.

Sensibilisation et éradication de la berce du Caucase sur le territoire de Chaudière-Appalaches.

Référencement des aléas d’inondation et de leurs impacts.

Élaboration d’un portrait de la situation de conformité des installations septiques sur le territoire de différentes municipalités dans le bassin versant de la rivière Nicolet, en s’appuyant sur le Guide technique sur le traitement des eaux usées des résidences isolées.

Mise à jour des aires de protection et déterminer la vulnérabilité des prélèvements d’eau potable souterraines de Ham-Nord, Princeville et Warwick et d’eau de surface de la ville d’Asbestos. Réalisation d’un inventaires des activités et des événements susceptibles d’affecter la quantité et la qualité de l’eau.

8 obstacles présentant un risque de franchissement par les carpes asiatiques on été caractérisés de mai à novembre. Cette caractérisation a permis d’augmenter nos connaissances sur la configuration des obstacles répertoriés, sur les voies de passage possibles et les caractéristiques hydrologiques (vitesse de l’eau, profondeur de l’eau, largeur de cours d’eau, etc.), et de créer une banque de données. Un outil décisionnel a pu être développé afin de raffiner notre évaluation du potentiel de franchissement de chaque obstacle en les évaluant par l’outil décisionnel qui sera développé.

Ce projet visait à protéger les habitats de l’omble de fontaine et des salamandres de ruisseau en conservant les milieux humides forestiers dans les sous-bassins versants de la rivière Bulstrode afin de réguler les phénomènes climatiques, par la sensibilisation des propriétaires forestiers aux services écologiques rendus par ces milieux sensibles, la rédaction de cahiers du propriétaire et la signature d’ententes de conservation volontaire.

En 2016, une bande riveraine arborescente et arbustive de 600 mètres de longueur contenant 300 arbres et 600 arbustes a été planté le long du cours d’eau Bussière à Saint-Albert. La même année, une seconde bande riveraine de 1000 mètres contenant 1000 arbres et 200 arbustes a été planté sur les abords de la rivière des Pins à Wariwkc. En 2019, l’équipe de COPERNIC et 2 groupes scolaires de l’école secondaire de Warwick ont assuré l’entretien et le remplacement des arbres morts pour ces 2 bandes riveraines. Ainsi, 72 nouveaux arbres ont été plantés pour alonger la bande riveraine de Saint-Albert dans le but de compenser pour le CO2 produit lors d’un voyage humanitaire réalisé par un groupe scolaire participant au projet.

Formation des 4 patrouilleurs et du coordonnateur de la Patrouille Verte sur différents concepts, dont la délimitation de la bande riveraine et ses fonctions, la dynamique des cours d’eau et les plantes exotiques envahissante terrestres.

Des enseignants et leurs élèves de l’école secondaire le Tanem de VIctoriaville de la commission scolaire des Bois-Francs cherchaient a réaliser des situation d’apprentissage en science sur le terrain. L’Opération PAJE a permis de réaliser des inventaires de poissons, principalement d’espèces de la famille des cyprins. Au printemps 2019, 6 groupes composés d’une quinzaines délèves ont réalié des pêches à l’aide de seine et de bourolles dans 3 cours d’eau, soit la rivière des Rosiers à TIngwick, le ruisseau Labbé à VIctoriaville et le ruisseau Roux à Saint-Christophe-d’Arthabaska. Les individus ont tous été mesurés, pesés, identifiés puis relâchés.

Ce projet visait à faire la caractérisation de la concentration des métaux traces en solution dans les eaux du fleuve Saint-Laurent et ses tributaires. L’échantillonnage ciblait des jeunes poissons de l’année de la famille des centrarchidés. Ces espèces sont reconnues comme territoriales et leur première année de vie se déroule majoritairement dans le même microhabitat. Les données recueillies servent à tester diverses hypothèses dont : la chimie de l’eau d’un tributaire transparait dans les otolithes des espèces de poissons résidentes. Des poissons ont été capturés à la seine de rivage lors de la dernière période d’échantillonnage (septembre) sur un premier site d’échantillonnage situé Sainte-Clothilde-de-Horton (rivière Nicolet) et un second à La VIsitation-de-Yamaska (Rivière Nicolet Sud-Ouest). Ainsi, 45 poissons de 2 espèces de la famille des Centrarchidés (achigan à petite bouche, crapet de roche) ont été pêchés, euthanasiés puis envoyés au MFFP.

Le mandat de COPERNIC consistait à effectuer le suivi de la reprise végétale de la zone exondée et des espèces exotiques envahissantes (EEE) de la rivière Nicolet dans le cadre du projet de réfection du barrage Zachée-Langlais à Victoriaville. Une partie de la zone exondée a été ensemencée d’un mélange de graines afin de favoriser la colonisation rapide du site. Comme il y a plusieurs colonies de plantes exotiques envahissantes à cet endroit le long de la rivière, un suivi de l’évolution de la situation également a été réalisé.

Ce projet a pour objectif d’atténuer les menaces anthropiques, comme l’envasement et l’apport d’éléments nutritifs, sur les habitats aquatiques du dard de sable et fouille-roche gris dans la rivière Nicolet, entre Saint-Albert et Victoriaville. La production de plans et devis d’aménagements vise l’amélioration de la qualité de l’eau, des pratiques d’utilisation des terres et de gestion de l’eau ainsi qu’à la remise en état des rives.

Échantillonnage d’eau de différentes rivières à travers le bassin versant. Ce sont 7 stations permanentes qui sont analysées selon 13 paramètres.